1962, la paix en Algérie (1992)

dimanche 20 février 2005.
 
1962 : la paix en Algérie, Paris, La documentation française,1992, 96 p et 10 fac-similés . Prix actuel : 14,48 euros.

Ce petit livre, dix-septième de la collection "Les médias et l’événement", se compose de deux parties : un livret illustré de nombreuses photographies, et dont le texte raconte un événement et analyse son traitement par la presse, et une pochette de dix fac-similés de journaux.

Sommaire du livret :

-  Evian, le 18 mars 1962.
-  Sept ans et cinq mois...
-  Les accords d’Evian.
-  Un pari perdu.
-  Chronologie.
-  Bibliographie.

Liste des fac-similés :

-  dans la presse parisienne : L’Humanité, 19 mars, pp. 1, 4 et 5. Libération, 19 mars, p. 1. L’Aurore, 19 mars, p. 1. Le Figaro, 19 mars, p. 1. Combat, 19 mars, p. 1. Paris-Presse-L’Intransigeant, 20 mars, p. 1. Le Monde, 29 mars, pp. 1, 4 et 5, 7 et 11, 21 mars p. 1.

-  dans la presse française d’Algérie : La Dépêche d’Algérie, 19, 20 et 21 mars, p. 1. Le Journal d’Alger, 21 mars, p. 1. L’Echo d’Oran, 19, 20 et 21 mars, p.1. Oran républicain, 19, 20 et 21 mars, p. 1.

-  dans la presse algérienne : El Moudjahid, 19 mars, pp. 1, 2 et 3.


Revue de presse :

-  « On connaît la formule des ouvrages de la collection "Les médias et l’événement" éditée par la Documentation française : l’étude d’un fait historique contemporain appuyé sur une revue de presse et une série de fac-similés de journaux. Un souci pédagogique évident explique le choix des articles. C’est ainsi que dans cette publication n’ont été retenus pratisquement que des journaux français : un seul numéro du journal du FLN El Moudjahid figure en fac-similé. Or quand on sait que le FLN parvint à convaincre l’opinion internationale grâce à l’abondance de son information et notamment grâce au nombre des radios étrangères dont il disposait librement, on ne peut que regretter le choix des éditeurs. Fort heureusement, l’auteur de la présentation de l’événement : "la paix en Algérie" est un historien, spécialiste apprécié de l’Algérie. Il a pu disposer de 89 pages, bien illustrées et riches en extraits de presse, pour exprimer avec force et talent son opinion sur les accords d’Evian : "ce pari perdu", "cette utopie juridique ", cet "échec de la politique gaullienne et de la gauche française". Les jugements de Guy Pervillé sur le général de Gaulle, ses "promesses oubliées", sa politique de "dégagement trop rapide" ne feront peut-être pas l’unanimité chez ses lecteurs. Certains s’étonneront sans aucun doute de le voir souligner les responsabilités de l’armée française dans l’abandon des harkis et son absence de réaction face aux enlèvements d’Européens par des Algériens (...). Puisque sont cités les chiffres des personnes enlevées (...), il aurait peut-être fallu donner aussi le nombre des victimes de l’OAS en Algérie (...). Quant à l’analyse des faits, je me bornerai à deux remarques(...). A ces détails près, on se plait à souligner que l’auteur a une parfaite maîtrise de son sujet ; il est fort bien informé de la bibliographie en langue française et l’on ne voit guère d’oubli à lui signaler (...). »

Charles-Robert Ageron, in Revue française d’histoire d’Outre-mer , t. LXXIX (1992), n° 296, pp. 417-418.



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