Distinction accordée à mon livre La France en Algérie, 1830-1954 (2012)

lundi 31 décembre 2012.
 
J’ai été informé par Monsieur le président de l’Académie des sciences d’outre-mer, Denis Fadda, que mon livre La France en Algérie, 1830-1954, publié par les éditions Vendémiaire en mars dernier, avait été jugé digne de recevoir le prix Maréchal Lyautey 2012 de cette académie. Ne pouvant assister à la remise des prix le 14 décembre, j’ai été représenté par mon éditrice Véronique Sales, à laquelle j’avais confié le message suivant :

"Je suis très honoré que l’Académie des sciences d’outre-mer ait voulu m’attribuer son prix Lyautey pour 2012. Et en même temps surpris, car j’ai poursuivi mes recherches et mes publications depuis plus de quarante ans sans penser à une telle récompense, si méritée puisse-t-elle être. Mais je veux surtout saisir l’occasion qui m’est offerte de rendre hommage à mon regretté maître Charles-Robert Ageron, qui fut l’un des membres de votre Académie.En effet, la matière de mon livre provient de la partie centrale du dossier que j’avais présenté à la Sorbonne en janvier 1993 pour mon habilitation à diriger des recherches, et je l’avais conçue comme un échantillon de thèse de doctorat d’Etat, fondé en grande partie sur des archives publiques. J’avais ainsi voulu lui montrer que je n’étais pas seulement un spécialiste de l’histoire dite immédiate, fondée sur des témoignages directs et sur des sources diverses déjà publiées. Mais j’avais été un peu déçu qu’il me reprochât d’avoir présenté ma recherche sur l’élaboration de la politique algérienne de la France jusqu’en 1945 sous la forme d’un récit suivant l’ordre chronologique des événements, et je lui avais répondu que cet ordre m’avait semblé le meilleur moyen de rendre compréhensible cette élaboration. Ayant pu terminer bien plus tard la rédaction de ma recherche jusqu’en 1954, et la publier avec les mises à jour nécessaires, je trouve dans votre choix la confirmation que mon travail a été efficace, et je vous en remercie très sincèrement."

Guy Pervillé

PS : ce n’est pas la toute première distinction qui m’ait été accordée. Six mois plus tôt, le 7 juin 2012, le site Enquête et débat m’avait placé dans sa liste des 100 intellectuels les moins invités à la télévision publique, à la 16ème place... Voir http://www.enquete-debat.fr/archives/top-100-des-intellectuels-les-moins-invites-a-la-television-publique-31680.


Forum