Guerre d’Algérie Magazine (à partir de 2002)

lundi 5 juin 2017.
 

J’ai publié écrit quatre articles pour la revue Guerre d’Algérie-magazine qui en a publié trois (dans Guerre d’Algérie-Magazine et dans sa suite : Guerre d’Algérie-guerre d’Indochine) :

-  1 - Dans le n° 2 (mars-avril 2002) : "Les accords d’Evian" (pp. 8-12) :

"Peu de textes censés mettre fin à une guerre ont été autant controversés que les accords d’Evian. La réalité de leur application a été contestée, mais aussi leur nature, voire leur existence même. En effet, certains partisans de l’Algérie française ont poussé leur opposition jusqu’à nier l’existence d’accords bilatéraux négociés avec le FLN, afin de rejeter sur De Gaulle toute la responsabilité de leurs conséquences, au risque d’exonérer les Algériens de leurs responsabilités dans les violations des clauses de ces accords qui auraient dû protéger les Français et les Français musulmans d’Algérie. Il nous faut donc démontrer que les accords d’Evian ont bien existé avant de poser la question de leur application".

Article suivi par "L’application des accords d’Evian", questions posées à Mohammed Harbi et à Guy Pervillé, pp. 13-15 :

"Les accords d’Evian, conclus il y a quarante ans, font encore l’objet aujourd’hui de controverses. La ratification par l’une ou l’autre partie a-t-elle été valide ? Mais surtout ces accords ont-ils été correctement appliqués, tant en ce qui concerne la sécurité des personnes et des biens que pour les clauses de coopération économiques ? Nous avons posé ces différentes questions à Guy Pervillé, professeur d’histoire contemporaine à Toulouse II et à Mohammed Harbi, professeur en sciences politiques à Paris VIII.

-  2 - "Les guerres civiles de la guerre d’Algérie", article rédigé pour le numéro 7 qui n’est pas paru en 2003 , la revue ayant repris sa publication en 2007. Voir sur mon site : http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3 ?id_article=18 .

-  3 - "De Gaulle et l’Algérie : évolution des conceptions", dans le n° 8, juin-juillet-août 2007, pp. 54-61  :

"Le retour de Charles de Gaulle au pouvoir à l’occasion de la crise du 13 mai 1958, et la politique algérienne qu’il avait alors l’intention de tenter, ont inspiré nombre de réflexions et nombre de recherches aux journalistes et aux historiens depuis bien longtemps. J’ai moi-même consacré de nombreux articles ou passages de livres à ce sujet. C’est aujourd’hui un point d’histoire suffisamment éclairé, me semble-t-il.

Il est d’autant plus surprenant de voir un historien américain bien connu, Irwin M. Wall, prétendre redresser une idée fausse des historiens français qui auraient eu le tort de croire aux intentions décolonisatrices du Général, alors que celui-ci ne les aurait adoptées que tardivement (en septembre 1959) et sous la pression américaine".

-  4 - Un dossier intitulé "Autour du 1er novembre", par Guy Pervillé, dans Guerre d’Algérie-Guerre d’Indochine Magazine, n° 19, mars 2010, pp. 12-27.

"Quand a commencé la guerre d’Algérie, et qui l’a décidée ? On s’accorde généralement aujourd’hui sur la date du 1er novembre 1954, et sur un groupe de militants nationalistes algériens qu’Yves Courrière a désigné comme les "fils de la Toussaint", agissant à l’abri de sigles nouveaux : le Front de libération nationale (FLN) et l’Arme de libération nationale (ALN). Cela est certainement plus juste que la version répandue par la presse française presque entière au début de cette guerre, accusant l’Egypte de manipuler des groupes de "fellaghas" (bandits). mais cela suffit-il à répondre à la question ?"

Ce dossier se compose de deux articles intitulés "Le projet de lutte armée, 1938-1945" :

"Jusqu’à quelle date faut-il remonter pour situer exactement l’origine du projet de lutte armée visant à imposer à la France l’indépendance de l’Algérie ? A cette question, des réponses très diverses sont possibles. Suivant certains, les Algériens n’ont jamais renoncé à défendre leur droit à l’indépendance, justifié par leur identité arabo-musulmane et par leur refus de la domination et de l’exploitation colonialiste pendant plus de 130 ans, de 1830 à 1962. Mais la quasi-disparition des révoltes armées après 1871, et la soumission presque complète à la souveraineté française pendant toute la Troisième République, rendent cette idée d’une résistance générale et continue dans la longue durée difficile à admettre. Peut-on oublier que le futur président du Gouvernement provisoire de la République algérienne, Ferhat Abbas, avait publié en 1936 un article dont le tire est resté célèbre : "La France, c’est moi ! ", dans lequel il niait l’existence d’une nation algérienne et même d’un nationalisme algérien ?"

Puis un deuxième article :"La préparation de l’action, de l’OS au FLN-ALN, 1945-1954", couvre les pages 12 à 27 :

" "Si la France ne fait rien, avant dix ans, tout recommencera en pire, et probablement de façon irrémédiable", écrivit le général Duval, commandant les forces du Constantinois, en mai 1945. En effet, les activistes du PPA ne renoncèrent jamais à poursuivre leurs préparatifs d’insurrection.Pendant ce temps, le gouvernement général s’efforça de les prendre de vitesse en appliquant les réformes politiques, économiques et sociales décidées en 1944 par le CFLN et le GPRF pour intégrer l’Algérie à la France, et même de réintégrer les partis nationalistes dans la vie politique légale, mais sans succès".

Et le dossier se termine par une conclusion intitulée "De Ben Bella à Boudiaf", résumant dans ses grandes lignes l’évolution de la direction du FLN. Un troisième article prévu pour faire partie du même dossier, justement intitulé "La direction du FLN et son évolution, 1954-1962", avait aussi été rédigé, mais il a été renvoyé à un futur numéro.

Guy Pervillé

Courrier des lecteurs : Direction de la rédaction - Guerre d’Algérie magazine, SOTECA, 48/50 Boulevard Sénard, 92210 Saint-Cloud. E-mail : courrier@guerrealgerie.hommell.com


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