Hommage à Gilbert Meynier (2017)

mercredi 27 décembre 2017.
 

Hommage à Gilbert Meynier (1942-2017)

Le grand historien de l’Algérie Gilbert Meynier nous a quittés le 13 décembre 2017, presque un mois et demi après le décès de son épouse Pierrette (le 2 novembre dernier), et ses obsèques ont eu lieu à Lyon le 21 décembre. Cette nouvelle nous a surpris et désemparés, tant il avait multiplié ses activités et développé sa correspondance avec de très nombreux interlocuteurs depuis sa retraite prise il y a quinze ans, en 2002. Même s’il avait eu plusieurs problèmes de santé depuis quelques années, et s’il se plaignait de plus en plus d’être « surbooké », il continuait à multiplier les initiatives. Il va falloir nous habituer désormais à son absence et à son silence.

Le site internet Etudes coloniales, fondé par Daniel Lefeuvre et animé par Michel Renard, a publié le 14 décembre dernier un dossier d’information très riche sur Gilbert Meynier, auquel chacun pourra se reporter pour trouver des informations et des textes sur sa carrière et son œuvre [1]. En m’appuyant également sur un curriculum vitae très détaillé qu’il m’avait envoyé, je vais tenter de retracer les grandes lignes de son parcours, et de réfléchir à la place qui sera la sienne dans la suite des principaux historiens de l’Algérie contemporaine.

Le continuateur d’André Nouschi et de Charles-Robert Ageron

Gilbert Meynier était né à Lyon en 1942, dans une famille d’instituteurs. Il pencha très tôt vers la gauche, et s’engagea dès 1957 contre la guerre d’Algérie. Militant de l’UNEF à l’Université de Lyon, il participa néanmoins à l’accueil des « rapatriés » d’Algérie en juillet 1962. Après l’indépendance, il alla deux fois en Algérie pour des stages estivaux d’alphabétisation en 1963 et 1964. Professeur agrégé d’histoire depuis 1966, il travailla quelques années dans des lycées métropolitains, mais il choisit d’aller enseigner comme coopérant en Algérie, d’abord au lycée français d’Oran (lycée Pasteur, 1967-68) puis à l’Université de Constantine (1968-1970), avant de se fixer à l’Université de Nancy-II de 1971 à 2002. Définitivement marqué par son expérience algérienne, il choisit en 1968 de consacrer sa thèse de doctorat d’État à la formation du nationalisme algérien dans le premier quart du XXème siècle, la soutint en 1979 et la publia en 1981 [2].

Marqué par sa rencontre avec Pierre Vidal-Naquet - qui enseigna l’histoire ancienne à l’Université de Lyon à partir de 1964 - Gilbert Meynier avait le choix pour diriger sa thèse d’histoire contemporaine entre deux historiens de la nouvelle génération qui avaient pris parti contre le maintien de « l’Algérie française » : André Nouschi et Charles-Robert Ageron. Il choisit le premier [3], un peu par défaut, après avoir sollicité en vain le second dont il n’avait pas obtenu de réponse, et il en garda une certaine méfiance envers ce dernier. Mais il ne se doutait pas alors que, beaucoup plus tard, il en republierait les principales œuvres chez un éditeur algérien installé près de Paris, Abderrahmane Bouchène.

Dans sa préface à la réédition de la thèse de doctorat d’Etat de Charles-Robert Ageron, Gilbert Meynier rappelait qu’il avait trouvé en celui-ci, dans le jury de soutenance de sa propre thèse à l’Université de Nice en juin 1979, « un censeur exigeant et rigoureux. La soutenance, avec lui, s’était déroulée sur le mode aigre-doux : lui, ulcéré qu’on pût le critiquer comme historien critique de l’Algérie coloniale, moi persuadé d’avoir raison contre celui que je voyais alors sommairement comme un représentant vergogneux de l’histoire coloniale, fût-il libéral et généreux d’inspiration » [4]. Et il ajoutait que, marqué par l’esprit gauchiste de mai 1968, « je voyais en ce dernier un vrai historien - crédible, honnête, fiable - ce qui ne m’empêchait pas de le trouver frileux et engoncé dans ce que je dénommais alors in petto le libéralisme colonial. En outre comme j’étais - et je le suis encore - athée, Ageron m’apparaissait comme un chrétien de gauche tout juste honteux des excès du colonialisme. Bref, je voyais aussi en lui le positiviste étroit et borné stigmatisé par la vulgate des années 1968 ». De plus, étant lyonnais l’un et l’autre, mais d’origines sociales différentes, « pour moi fils d’instituteurs originaire du populeux 8ème arrondissement, je ne pouvais voir en lui qu’un affreux bourgeois des Brotteaux » [5]. Rien de bien séduisant pour un jeune historien qui ne cachait pas sa tendance libertaire saupoudrée de marxisme.

La thèse de Gilbert Meynier avait d’ailleurs obtenu dans la Revue historique un compte rendu très favorable de l’historien Xavier Yacono [6], qui douze ans plus tôt avait polémiqué contre celle de Charles-Robert Ageron [7]. Ajoutons que, pour celui-ci, il pouvait être embarrassant de voir concurrencer la dernière partie de sa propre thèse [8] par une autre thèse qui voulait la démentir, en démontrant que le nationalisme algérien était bien apparu avant ou pendant la Grande Guerre [9]. Pourtant, alors qu’en 1966 il avait mis en doute le nationalisme algérien du capitaine Khaled, petit-fils de l’émir Abdelkader [10], il démontra rapidement son honnêteté intellectuelle en reconnaissant s’être trompé quand il publia le texte de la lettre écrite au président Wilson par celui-ci en 1919 [11]. Gilbert Meynier approfondit ensuite son analyse du nationalisme khaledien en rédigeant, en collaboration avec Ahmed Koulakssis, L’émir Khaled, premier zaïm ? Identité algérienne et colonisation française [12].

Par la suite, Gilbert Meynier participa à plusieurs publications collectives dirigées par Charles-Robert Ageron, par exemple l’Histoire de la France coloniale [13] préfacée par celui-ci en 1990, le colloque La guerre d’Algérie et les Algériens, 1954-1962 [14], publié en 1997, et le grand colloque La guerre d’Algérie au miroir des décolonisations françaises [15], organisé et publié en 2000 en son honneur par la Société française d’histoire d’outre-mer.

En même temps, il réalisa seul une deuxième œuvre maitresse en exploitant les archives publiques françaises ouvertes à partir de 1992 : Histoire intérieure du FLN, 1954-1962, [16] œuvre publiée en 2002 et dédiée à cinq historiens : Charles-Robert Ageron, Angelo Del Boca [17], Hartmut Elsenhans [18], Mohammed Harbi, et Pierre Vidal-Naquet. Par ce grand livre - complémentaire de la thèse de Hartmut Elsenhans - et par le grand recueil de documents qu’il publia en 2004 en collaboration avec Mohammed Harbi [19], il se plaça au premier rang des historiens de l’Algérie contemporaine, à la place que Charles-Robert Ageron, isolé du monde par une longue maladie depuis 2002 [20], venait de laisser libre. C’est alors que Gilbert Meynier assuma sa succession en republiant en 2005, aux éditions Bouchène à Saint-Denis, les œuvres majeures de celui qu’il reconnaissait désormais comme son maître [21].

Le militant au service d’une mémoire historique transnationale

Mais il l’assuma également en reprenant, dans sa retraite, le rôle d’entrepreneur de recherches collectives que Charles-Robert Ageron avait déjà exercé dans le cadre de l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP), en visant à rassembler dans une œuvre commune les historiens de l’Algérie, qu’ils soient français, algériens ou d’autres nationalités. Gilbert Meynier ne fut pas absent dans l’ouvrage intitulé La guerre d’Algérie, 1954-2004, la fin de l’amnésie, qui réunit en 2004 26 historiens sous la direction de Mohammed Harbi et Benjamin Stora. Mais il fut surtout, avec Frédéric Abécassis, le maître d’œuvre d’un grand colloque intitulé Pour une histoire franco-algérienne. En finir avec les pressions officielles et les lobbies de mémoire, qui rassembla, à l’École normale supérieure de Lyon, du 20 au 22 juin 2006, de très nombreux chercheurs, dont les communications restèrent en ligne sur le site internet de l’ENS-Lyon [22]. Puis une version très condensée en 250 pages fut publiée sous le même titre à Paris en avril 2008 [23], et la même le fut à Alger en français et en arabe en 2011 [24]. Il participa aussi à une autre grande entreprise historique internationale publiée en 2012, l’Histoire de l’Algérie à la période coloniale, réunissant une centaine d’articles dus à 83 auteurs sous la direction de Abderrahmahne Bouchène, Jean-Pierre Peyroulou, Ouanassa Siari-Tengour et Sylvie Thénault, en lui fournissant une postface écrite en collaboration avec Tahar Khalfoune [25].

En même temps, Gilbert Meynier s’efforça de remédier à la « guerre des mémoires » qui opposait l’Algérie et la France depuis mai 1995, date d’officialisation par le gouvernement algérien d’une revendication de repentance adressée à la France pour tous les crimes qu’elle avait ou aurait commis contre le peuple algérien de 1830 à 1962. Il fut, avec Claude Liauzu, l’un des animateurs du groupe d’historiens et d’enseignants d’histoire qui lancèrent la protestation contre la loi du 23 février 2005 rendant hommage à l’aspect positif de la colonisation française [26] ; mais on sait moins qu’il dénonça, de nouveau avec Claude Liauzu, l’exploitation outrancière de cette loi par le président Bouteflika pour relancer la revendication de repentance en mai 2005 : « Nous sommes quelques-uns à vouloir finir la guerre de 1954-1962. Nous pensons, comme le souhaite le président algérien, qu’il est juste que, côté officiel français, il y ait un ‘geste’, la reconnaissance des responsabilités de la France à l’égard du peuple algérien. Mais cela ne peut se faire que si l’on rompt avec la culture du ressentiment, que si l’on aborde sereinement le passé, d’un côté comme de l’autre. Cela signifie que les Français, mais aussi les Algériens, balaient chacun devant sa porte. Les propos d’Abdelaziz Bouteflika ne vont guère dans ce sens : ils continuent d’alimenter la guerre des mémoires et à bafouer l’histoire » [27].

Par la suite, à l’occasion du voyage à Alger du président Sarkozy en décembre 2007, il prit l’initiative de rédiger, avec plusieurs autres historiens, une pétition intitulée « France-Algérie : dépassons le contentieux historique », et sous-titrée « Le voyage à Alger de Nicolas Sarkozy doit être l’occasion de faire face au passé et de penser l’avenir », qui parut à la fois dans Le Monde du samedi 1er décembre 2007 et dans L’Humanité, et en Algérie dans les journaux El Watan et Le quotidien d’Oran en français, et dans Al Khabar en arabe. Son texte s’efforçait d’atteindre l’objectif de réconciliation qui avait été manqué en 2005 par le projet de traité d’amitié franco-algérien lancé en 2003, en tentant de concilier la reconnaissance d’une responsabilité française avec le refus de la repentance [28]. Cinq ans plus tard, à l’occasion du voyage du président Hollande en Algérie, il apporta son soutien à deux textes de même inspiration, le premier venant du Cercle Nedjma et appelant à « Lever les hypothèques » dans El Watan du 15 décembre 2012 [29], et le second se prononçant « pour une ère nouvelle dans les relations entre la France et l’Algérie », paru dans Le Monde du 19 décembre.

En même temps, il se lança dans la rédaction d’une histoire de l’Algérie en plusieurs tomes, dont il regretta de ne pas pouvoir finir le dernier, consacré à la période turque [30]. Sa dernière publication fut un petit livre de synthèse intitulé L’Algérie et la France, deux siècles d’histoire croisée, paru en 2017 [31].

Ainsi, Gilbert Meynier ne sépara jamais l’histoire de l’Algérie et l’engagement politique pour une réconciliation franco-algérienne. Il combina toujours d’une manière indissociable les engagements du citoyen et de l’historien, visant à servir le juste et le vrai, au risque de ne pas toujours bien mesurer la difficulté de les combiner dans tous les cas.

Guy Pervillé

[1] “Gilbert Meynier est mort. Un maître de l’historiographie coloniale”, jeudi 14 septembre 2017. http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2017/12/14/35960904.html .

[2] Version publiée par les éditions Droz (Genève et Paris) : L’Algérie révélée. La guerre de 1914-1918 et le premier quart du XXème siècle. Préface de Pierre Vidal-Naquet, 1981, 793 p. Nouvelle édition revue et corrigée par les éditions Bouchène (Saint-Denis), préface de Pierre Vidal-Naquet et postface d’André Nouschi, 2015, 789 p.

[3] Voir sa thése, republiée en 2013 avec une préface de Gilbert Meynier, Enquête sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises de la conquête jusqu’en 1919. Essai d’histoire économique et sociale, Saint Denis, Bouchène, février 2013, LXVI-700 p. réédition, revue et corrigée)

[4] Gilbert Meynier, présentation de Charles-Robert Ageron, Les Algériens musulmans et la France, 1871-1919, tome premier, Saint-Denis, Editions Bouchène, 2005, p. 10.

[5] Op.cit., p. 11.

[6] Revue historique, juillet 1982, n° 7, pp. 266-268.

[7] Voir sur mon site, “In memoriam. Charles-Robert Ageron (1923-2008)”, http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3 ?id_article=226 .

[8] Charles-Robert Ageron, Les Algériens musulmans et la France, 1870-1919, Paris, PUF, 1968, t. 2 pp. 1140-1189.

[9] Alors que la thèse de Charles-Robert Ageron s’intitulait « Les Algériens musulmans et la France de 1871 à 1919 », celle de Gilbert Meynier réservait le nom d’Algériens aux seuls musulmans, par un anachronisme délibéré.

[10] Charles-Robert Ageron, « L’émir Khaled, petit-fils d’Abd-el-Kader, fut-il le premier nationaliste algérien ?”, Tunis, Revue d’histoire maghrébine, 1966 ; repris dans la réédition de ses oeuvres par Gilbert Meynier et les Editions Bouchène, Saint-Denis, 2005, Genèse de l’Algérie algérienne, pp. 131-164.

[11] “La pétition de l’émir Khaled au président Wilson”, texte publié et présenté par Charles-Robert Ageron dans la Revue d’histoire maghrébine n° 19-20, juillet 1980 ; réédité dans les oeuvres de Charles-Robert Ageron publiées par Gilbert Meynier aux Editions Bouchène, Genèse de l’Algérie algérienne, pp. 165-178. Reproduit et commenté dans mon recueil de textes L’Europe et l’Afrique de 1914 à 1974, Paris et Gap, Ophrys, 1994, pp. 25-35.

[12] L’émir Khaled, premier zaïm, ? Identité algérienne et colonisation française. Paris, L’Harmattan, 1987, 379 p.

[13] Histoire de la France coloniale, sous la direction de Charles Robert Ageron, t 2, Paris, Armand Colin, 1990, 655 p, par Jacques Thobie, Gilbert Meynier (voir pp. 69-179 : “La France colonial de 1914 à 1931”), Catherine Coquery-Vidrovitch et Charles-Robert Ageron.

[14] La guerre d’Algérie et les Algériens, 1954-1962, s. dir. Charles-Robert Ageron, Paris, Armand Colin, 1997, 346 p (voir pp. 263-282 : “Idéologie et culture politique de la Révolution algérienne dans les Mémoires inédits de Lakhdar Ben Tobbal”).

[15] La guerre d’Algérie au miroir des décolonisations françaises, actes du colloque en l’honneur de Charles-Robert Ageron, Sorbonne, novembre 2000, publiés par la Société française d’istoire d’outre-mer, 688 p (voir “Les anarchistes français et la guerre d’Algérie”, pp. 489-500).

[16] Gilbert Meynier, Histoire intérieure du FLN, 1954-1962, Paris, Fayard, 2002, 812 p.

[17] Historien de la colonisation italienne. Voir l’article de Gilbart Meynier, "Italiani, brava gente" : l’histoire de l’Italie entre national et colonial “, sur le site Etudes coloniales, 4 janvier 2008 : http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2008/01/04/7439873.html .

[18] La thèse monumentale de Hartmut Elsenhans, Frankreichs Algerienkrieg, soutenue à Munich en 1974, a été publiée en français en 2000 sous le titre La guerre d’Algérie 1954-1962. La transition d’une France à une autre. Le passage de la IVème à la Vème République, Editions Publisud, 1999, 1072 p, avec une très importante préface et bibliographie commentée de Gilbert Meynier (pp. 7-60). Voir mon compte rendu publié en 2002 dans la Maghreb Review (Londres) et sur mon site : http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2008/01/04/7439873.html .

[19] Mohammed Harbi et Gilbert Meynier, Le FLN, documents et histoire, 1954-1962. Paris, Fayard, 2004, 898 p.

[20] Voir sur mon site : “In memoriam. Charles-Robert Ageron (1923-2008)”, http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3 ?id_article=226 .

[21] Édition en 5 volumes : la grande thèse déjà citée en deux tomes, la thèse complémentaire sur Le gouvernement du général Berthezène à Alger (1831) , et deux recueils d’articles : De l’Algérie française à l’Algérie algérienne, et Genèse de l’Algérie algérienne.

[22] Pour une histoire critique et citoyenne, Le cas de l’histoire franco-algérienne. http://colloque-algerie.ens-lyon.fr/article.php3 ?id_article=14 .

[23] Synthèse en 250 p, du colloque international tenu à l’École Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines de Lyon, 20-22 juin 2006, réalisée, à partir de 76 communications faites au colloque, en collaboration, par 17 auteurs. Editions La Découverte.

[24] Alger, INAS éditions, 2011, en français, 183 p, en arabe, 214 p (traduction par Khaoula Taleb-Ibrahimi).

[25] Histoire de l’Algérie à la période coloniale, 1830-1962, Paris, La découverte, et Alger, Barzakh, 2012, 717 p. Voir mon compte rendu paru dans Outre-mers, revue d’histoire, n° 396-397, 2ème semestre 2017, pp. 246-250 ; et sur mon site : http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3 ?id_article=419.

[26] Texte publié dans Le Monde du 25 mars 2005 et reproduit sur le site de la Ligue des droits de l’homme de Toulon.

[27] “Vérités et mensonges des crimes de la colonisation”, Le Nouvel Observateur, n° 2117, 2 juin 2005, repris sur Etudes coloniales, 11 décembre 2007 : http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2007/12/11/7198534.html .

[28] Texte complet reproduit sur le site de la Ligue des droits de l’homme de Toulon : http://www.ldh-toulon.net/l-appel-France-Algerie-depasser-le.html .

[29] « L’appel du cercle Nedjma, lever les hypothèques », paru dans El Watan du 15 décembre 2012 (http://www.elwatan.dz/hebdo/france/l-appel-du-cercle-nedjma-lever-les-hypotheques-15-12-2012-195942_155.php) ,

[30] L’Algérie des origines. De la préhistoire à l’avènement de l’islam. Paris, La découverte, 2007, Alger, Barzach, 2007. L’Algérie, coeur du Maghreb classique. De l’ouverture islamo-arabe au repli (698-1518). Paris, La découverte, 2010, Alger, Barzach, 2012. NB : ces quelques titres sont loin de représenter l’ensemble des écrits publiés par Gilbert Meynier

[31] L’Algérie et la France, deux siècles d’histoire croisée , Paris, L’ Harmattan, 2017, 103 p. Voir son compte rendu par Jacques Frémeaux dans Outre-mers, revue d’histoire, n° 396-397, 2ème semestre 2017, pp. 243-244.



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