Je vous écris d’Algérie. Lettres de deux appelés (1957-1958) (2008)

samedi 20 décembre 2008.
 
Le compte-rendu de ce livre intitulé Je vous écris d’Algérie. Lettres de deux appelés (1957-1958), Jean-Pierre Villaret et Michel Courilleau , La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, 2008, est paru dans Outre-mers, revue d’histoire, n° 360-361, 2ème semestre 2008, pp. 318-323.

Le Centre vendéen de recherches historiques avait déjà présenté en 2006, dans sa collection “Les indispensables”, un petit livre très bien composé, rédigé et illustré, dû à Roger Albert, intitulé Guerre d’Algérie, des appelés vendéens témoignent. C’est pour compléter cette première approche que les mêmes éditions publient aujourd’hui les correspondances de deux appelés en Algérie, Jean-Pierre Villaret et Michel Courilleau, avec leurs familles entre janvier 1957 et janvier 1959, encadrées par une solide présentation de l’éditeur (pp. 5-13) et par une postface de Roger Albert (pp. 243-246). Le choix de ces deux appelés (dont le premier figurait déjà dans le livre cité de l’auteur de la postface) tient sans doute à la disponibilité des documents, mais également au souci visible de ne pas se contenter d’un seul témoignage et de donner un échantillon, même très restreint, des expériences des appelés en Algérie.

En effet, les deux témoignages se suivent chronologiquement (le premier allant de janvier 1957 à mars 1958, et le second de juillet 1958 à janvier 1959) et se complètent géographiquement (le premier concernant la région très troublée du Nord-Constantinois, et le second celle plus calme de l’Oranie). Les deux témoins ont été des combattants (le premier dans la 25ème Division Parachutiste, le second dans un régiment d’infanterie), mais leur parcours guerrier a été interrompu par un long séjour à l’hôpital dans le premier cas, et par une mort soudaine au combat dans le second. Ils étaient tous les deux catholiques, mais cette appartenance religieuse apparaît beaucoup plus nettement dans le cas du second que dans celui du premier.

En tout cas, ces deux témoignages ne se ressemblent pas. Celui de Jean-Pierre Villaret est le plus long, le plus détaillé et le plus riche d’informations sur l’expérience vécue par son auteur et sur les conclusions qu’il en a tirées. Celui de Michel Courilleau est le plus bref, et pas seulement à cause de son interruption par une mort prématurée : ses lettres sont excessivement discrètes, sans doute pour ne pas alarmer les siens, mais cela n’aide pas le lecteur à bien comprendre l’expérience qu’il a vécue. Ces différences de ton et de contenu s’expliquent en partie par des différences sociales : si les deux auteurs sont vendéens d’origine et très attachés à leur région, le premier est le fils d’un magistrat en poste à Aix-en-Provence, alors que le second, jardinier, appartient à une famille nombreuse et modeste restée au pays. Il nous faut donc examiner séparément ces deux correspondances.

Jean-Pierre Villaret présente en une sorte de préface sa contribution, qui combine de longs extraits de sa correspondance avec sa famille et de son journal de marche, achevé en avril 1958, un mois après sa libération, sous le titre Vains sacrifices pour un drapeau. Il s’excuse pour l’emploi de “termes on ne peut plus directs, pour ne pas dire crus ou parfois carrément violents”, en admettant “une volonté délibérée de choquer (...) de me rebeller contre mon éducation”. Et il signale ici et là “un ‘coup de gueule’ à l’encontre de nos politiques” qui se succèdent dans des gouvernements éphémères d’un régime en sursis alors qu’”on se bat et meurt en Algérie”. Mais au delà de ces mouvements d’humeur, y-a-t-il une réflexion cohérente dans ces pages ?

Dès les premières lignes, où l’auteur raconte son arrivée à Bône et sa traversée de l’Est algérien pour rejoindre son poste dans le Nord-Constantinois, on est frappé par la bonne qualité de son style narratif, par le ton affectueux qu’il emploie envers les siens, mais aussi par le cynisme avec lequel il rend compte du comportement de la troupe envers les “Arabes”. Ainsi rend-il compte de son premier accrochage avec des “fellaghas” soutenus par la population, qui s’enfuient dans un bois : “Nous en profitâmes pour mettre les maisons à feu et à sang, brisant tout, éjectant femmes et enfants à moitié nus dans la neige et incendiant leurs demeures”. Et plus loin : “Nous avons ramené avec nous cinq suspects dont l’un ‘cassa sa pipe’ le lendemain à la suite des gnons qu’il avait reçus. Les autres furent relâchés (avec des yeux “au beurre noir” et des têtes “au carré”), faute de preuves. Inutile de vous dire que la prochaine fois, ces types-là nous allumerons la gueule à coup sûr... et je les comprends ! “ Il s’installe dans cette situation sans croire possible un autre comportement : “Je fais très attention, ne sors pas du camp sans avoir une mitraillette et des chargeurs et me méfie de tous ces Arabes. En opérations aussi (...) j’ai l’oeil et ai toujours sur moi mon poignard à bonne portée de main et prêt à frapper si besoin est”. Il atteste que “dans les campagnes et particulièrement dans les montagnes, la grève (ordonnée par le FLN pour l’ouverture de la session de l’ONU à partir du 28 janvier 1957) a été suivie de bout en bout d’où, comme il se doit, mesures prises par l’armée après avertissement (...) : portes des magasins enfoncées et ces derniers vidés de leurs marchandises, lesquelles ont été apportées à notre camp (ce n’est pas perdu pour tout le monde !). Les petites boutiques (...) furent écrasées par les chars qui remplirent ensuite (...) leur véritable mission : bombarder les villages environnants, ce qui provoqua la mort de femmes, enfants, hommes... mais sans ramener personne au village”.

Mais au moment où l’on peine à s’habituer à ce ton, l’auteur se livre à sa première analyse de la situation dans sa lettre du 17 février 1957, qui surprend agréablement par sa lucidité. En trois pages, il éclaire sa famille sur une situation sans espoir : “Jusqu’à présent, je m’étais abstenu de vous parler de ce qui se passait vraiment ici, pensant que cela n’était pas indispensable, mais puisque vous me le demandez, il est normal que je vous dise (...) que la France n’agit pas ici de manière à conserver l’Afrique du Nord, mais que, bien au contraire, avec la manière dont elle emploie bien souvent ses troupes, elle ne fait qu’assurer la perte totale de cette colonie ou tout au moins de cette partie qui lui en reste.” Il exprime son indignation devant les racontars de la presse et de la radio parlant d’un avortement de la grève ordonnée par le FLN. Il rappelle les méthodes employées par son régiment pour avoir des renseignements : “ il suffit d’arrêter des gens que l’on nomme suspects et auxquels on fait subir toutes sortes de brutalités, dans la gamme desquels rentrent les coups de pieds et de poings dans le ventre et sur le visage, les coups de bâtons sur la tête et sur la figure, les pointes de poignards derrière les oreilles, etc., etc, pour ne citer que les bénignes !” Et si dans certains cas “il arrive que ces agissements aient pour victimes des musulmans français ou à tendance française”, “il va de soi que, une fois relâchés, ces gens-là seront à coup sûr des fellaghas - et c’est normal - car qui n’en ferait pas autant en pareilles circonstances ?” Il analyse aussi la situation tragique des musulmans français traqués par les “rebelles” la nuit et par les Français le jour, qui sont obligés de choisir les premiers parce que les seconds ne peuvent pas les défendre efficacement. Il en conclut que “l’Algérie est perdue pour la France”, et que, “voyant bien en face et réellement la vérité, on ne peut que pleurer davantage ceux qui, chaque jour, tombent pour une cause perdue et maudire ceux qui dirigent ainsi notre pays”.

A ce moment, on s’attend logiquement à un changement de ton, mais cette critique radicale de la politique suivie en Algérie se referme comme une parenthèse sans suite. L’auteur signale sans émotion que durant son absence à Alger, ses camarades ont “descendu cinq prisonniers”, puis que lui-même, dans une opération, en fouilla un, mettant son argent dans sa poche, et que “j’avais beau être vanné et plein de sueur, j’oubliai ma fatigue pour casser la gueule à ce salaud (...)”. Le 8 avril, il prétend rassurer sa famille sur “les ‘sévices’ que nous faisons subir à ces types” en écrivant que “nous avons affaire à une race têtue” et qu’ils “ne comprennent qu’à force de coups”. Il souligne leur habileté à fausser compagnie à ceux qui sous-estiment leur ruse, leur “résistance physique extraordinaire”, et le fait que “si nous tombons entre leurs mains, ils mettront leur art de la torture à notre disposition car ce ne sont pas des gens capables de la moindre pitié” : “En conséquence, pas de quartier et tant pis pour celui qui, vivant, tombera entre les mains de ses adversaires. C’est un aspect de la guérilla, genre de guerre qui me plait beaucoup plus qu’une guerre ‘linéaire’” (sic). Cette rechute dans le cynisme a de quoi effrayer, mais le plus étonnant est la “prière de combattant” dédiée à la Sainte Vierge que l’auteur écrit deux jours plus tard : on avait oublié qu’il était encore chrétien ! Il le confirme en se confessant pour assister à la messe du Samedi Saint le 20 avril, mais on ne trouve pas trace dans son journal de l’enseignement moral du père Henri Péninou, aumônier de sa division [1]. On y trouve plutôt une combattivité allègrement désespérée. Le 31 mai, il se réjouit parce que “le moral est excellent et tout le monde est prêt à se battre avec acharnement (...) car, malgré la politique que nous menons en France et malgré un ministère qui se traîne dans le ruisseau, je peux voir, (...) des garçons de 20 ans qui, malgré tout cela, sont encore prêts à se battre pour qu’au moins l’honneur soit sauf.” Le 7 juin, il annonce de grandes opérations auxquelles il va participer pour détruire les bataillons rebelles qui tiennent les montagnes du Nord Constantinois, et déclare son accord avec des consignes draconiennes : “tuer tout ce qui vit (...) et brûler tout le reste, maisons, forêts, etc (...). Il ne faut pas avoir de regrets, car eux ne nous épargnent pas et ne nous épargneront pas si nous tombons entre leurs mains. Je ne suis pas spécialement méchant mais je n’épargnerai rien (...). Il ne faut pas oublier que ce sont les femmes qui achèvent, par des tortures immondes, les blessés ou prisonniers français. Pour ma part, j’ai décidé que, si je devais tomber entre leurs mains, je me ferais sauter la tête avant”.

Dès lors, on renonce à espérer le voir tirer les conséquences logiques de ses remarques : “Plus il y a de rebelles abattus, plus il en ressort par ailleurs” ; “Heureusement, je crois qu’on a enfin compris qu’il fallait frapper, et très fort, pour obtenir des résultats positifs” ; “Cela me fit penser à l’exode de 1940 (...). Toutes ces familles quittant leurs mechtas, leurs terres et embarquant pêle-mêle dans les camions avec les poules, les hardes qu’ils emportaient, le tout au milieu de cris, pleurs, etc, etc” ; “A ce train-là, je veux bien croire que les rebelles ne pourront plus résister longtemps et tant mieux, car il faut bien l’avouer : au bout d’un certain temps, on aspire à retourner en France, à retrouver des Européens, des moeurs autres que celles de ces Arabes, enfin un peu de civilisation et de vie meilleure”. Et le lecteur, en le voyant passer sans transition de l’évocation de destructions systématiques dans les montagnes algériennes au regret de ne pas revoir la maison de vacances familiale en Vendée cette année, en est réduit à chercher quelques indices d’humanité, qu’il finit par trouver : “après plusieurs mois passés dans cette brousse (...) il est normal d’avoir un peu de vague à l’âme (...). La nature reprendra ses droits et les sentiments iront se blottir au fond du coeur, abrités par une pellicule plus rude, nécessaire pour mener cette vie dans laquelle, qu’on le veuille ou non, le sentiment n’a pas toujours le droit de paraître, dût-il en coûter”.

C’est alors que, au début d’août 1957, le surhomme redevient un homme en étant hospitalisé à la suite d’un mauvais saut en parachute. Sa souffrance, et celle de ses camarades plus atteints que lui qu’il côtoie à l’hôpital, lui redonnent son humanité. En même temps, il reçoit des nouvelles des combats de son régiment, apprend la mort de camarades qui aurait pu être la sienne s’il était resté à son poste. Ces tristes informations lui inspirent parfois un début de réflexion sur l’inutilité de ses actions passées : “A quoi donc ont servi les discours prononcés, chaque lundi, sur la place du village, les promesses faites aux musulmans, les encouragements prodigués ? A l’heure actuelle, il ne subsiste plus rien de tout cela. Encore, nous autres combattants, pouvons-nous nous donner l’apparence d’une consolation en évoquant des succès purement militaires ; mais qu’en est-il des musulmans qui croyaient ou qui commençaient à espérer, à travers nous, en la France ?” Mais d’autres fois, la mort injuste d’un camarade, fils unique d’une veuve de guerre, et tué à sa place, le fait rechuter : “Je voudrais pouvoir faire quelque chose pour cette pauvre femme, et aussi massacrer des centaines d’Arabes (sic). Crois-moi, écrit-il à sa mère, de telles choses transforment un homme (...). Dans ces cas-là, on prend plaisir à tuer et torturer ; ce n’est pas du cynisme : c’est logique. On ne peut pas faire du bien quand on voit ses camarades mourir ainsi”. Pourtant, on sent bien des indices d’un changement d’état d’esprit, qui prennent souvent la forme d’une révolte contre l’indifférence des partis politiques envers les souffrances des soldats morts ou blessés en Algérie, mais aussi d’une inquiétude croissante pour “les problèmes d’Afrique du Nord sous toutes leurs formes, à savoir tant sur le plan opérationnel que sur le climat psychologique qui règnait dans les populations musulmanes avec lesquelles ils (ses camarades d’hôpital) avaient été en contact au cours de leurs pérégrinations à travers les bleds et les djebels”. On aimerait savoir si ces réflexions ont conduit l’auteur à soutenir la révolution du 13 mai 1958 qui ramena de Gaulle au pouvoir, ou la politique inverse suivie par le président de la Vème République, ou la réaction furieuse de l’OAS.

Les lettres de Michel Courilleau sont très différentes et nous posent un autre problème. Très attentives à tout ce qui concerne les membres de sa nombreuse famille et ses nombreuses connaissances restées en Vendée, elles sont au contraire particulièrement discrètes sur tout ce qui lui arrive et qui pourrait les inquiéter. Et c’est pourquoi nous avons du mal à trouver des indications précises sur la réalité de la situation dans l’Ouest algérien où il patrouille et combat. Ses premières lettres donnent plutôt une impression de tourisme que de guerre : “C’est intéressant, on se promène, on voit du pays, on ne fait pas attention au danger, on ne le voit pas, on fait des opérations-patrouilles. Si l’on voit quelque chose, eh bien, on se distrait, on fouille les mechtas, les douars (villages)”, écrit-il le 24 juillet 1958. Les particularités des habitants lui inspirent plus d’étonnement que d’inquiétude : “Si tu voyais les masures, les habitations, comment les gens sont là-dedans. C’est pire que les romanichelles, tu vois. Je cite un cas courant tous les jours : on ramasse les poubelles et bien on les jette dans une fosse, tu vois tous les gosses, les fatmas qui se jettent là-dessus et cherchent n’importe quoi et mangent la saloperie. Cela m’a écoeuré (...). C’est une drôle de race.” Puis le baptème du feu arrive, et il en rend compte à son frère avec une remarquable discrétion. Parti en opération en montagne à quatre heures du matin, il revient l’après-midi avec le ventre creux et le bidon d’eau chaude, mais “on avait six fellouzes, tu sais ça fait quelque chose, et les autres aussi au début. Surtout n’en parle jamais chez nous, je te dis ça à toi car tu comprends, mais silence”. Puis il signale une autre opération de ratissage sans danger, mais aussi qu’au retour, “une bande de rebelles mitraillait les rues de Mercier-Lacombe qui est à dix kilomètres de la compagnie.” Le référendum du 28 septembre 1958 donne bien l’occasion d’opérations militaires contre “quelques bandes de fellouzes qui foutent le bordel” : “ils ont coupé la ligne téléphonique d’une compagnie sur 5 km et placé des mines : un camion a sauté dessus, deux soldats de blessés de la 1ère compagnie, où j’étais en arrivant ici. Tu sais, c’est pas toujours rigolo, mais n’en parle pas chez nous”. Puis une semaine de ratissage en octobre dans les monts de Daïa, qui ressemble plus à un grand raid sportif qu’à une opération militaire ; des patrouilles quotidiennes pendant les élections législatives de novembre, et enfin des escortes des trains entre Sidi-Bel-Abbès, Oran, Mostaganem, Relizane et Orléansville pendant tout le mois de décembre. En janvier 1959, il repart en opérations dans les montagnes, et il y trouve la mort dans une opération de bouclage le 18 janvier.

Ses dernières lettres, les plus longues, minimisent toujours le danger, et signalent confidentiellement la mauvaise qualité de la nourriture. Elles révèlent surtout sa frustration de ne pas avoir pu assister à la messe ni voir l’aumônier depuis trois mois, et le secours qu’il trouve dans la prière, ainsi que son inquiétude devant les “conversations écoeurantes” de ses camarades qui cherchent leur détente dans des revues pornographiques. Mais on n’y trouve aucune autre réflexion sur la solution du problème algérien que le décompte du temps de service qui lui reste, et la mention d’une “Union de prière pour la paix en Algérie”.

Devons-nous croire les lettres détaillées de ses supérieurs qui font l’éloge du caporal Michel Courilleau, “tireur au FM aimant l’action, d’une belle franchise de caractère et d’une bonne humeur constante”, remarqué pour son sens du devoir ? Et qui affirment que celui-ci est tombé pour une noble cause, dans un sous-quartier en voie de pacification véritable : “C’est pour tout cela que Michel a fait le sacrifice de sa vie. C’est pour que ces petits enfants ne soient pas des va-nu-pieds, pour que les femmes et les hommes qui ont eux aussi des frères et des pères tués sur les champs de bataille de 14-18 et de 39-45 trouvent enfin la paix et la joie de vivre dans la communauté française vers laquelle vont tous leurs espoirs.” ?

Peut-être était-ce vrai, et les trois lettres reçues par ses parents après sa mort ne démentaient pas ces éloges. Mais elles attestaient surtout la profondeur de sa foi et de son espérance : “Espérons que notre travail ne sera pas inutile”. Et la forte impression qu’il laissa à tous ses amis : “Il n’aura pas peur de paraître devant Dieu, car c’était le meilleur de nous tous”.

En tout cas, ces deux témoignages si différents se rejoignent sur un point qu’il n’est pas inutile de souligner : l’un et l’autre mentionnent le généreux accueil des “colons” (pp. 98-99 et pp. 191-192) , démentant ainsi la légende du verre d’eau vendu et non pas donné...

Guy Pervillé

[1] Réflexions sur les devoirs du soldat, notre vie chrétienne en Algérie (1959), du père Henri Péninou, aumônier parachutiste de la 25ème DP, présenté par Jean-Charles Jauffret. Université Paul Valéry, Montpellier, 1998.



Forum